GR10 - TRONCON HENDAYE - ARRENS-MARSOUS - DUREE 16 JOURS - 260 KM - DU 8ème au 16ème JOUR
Photos de la randonnée
8ème jour - MARDI 1ER AOUT 2006 – COL BAGARGIAK - LOGIBAR (7 H).
Départ ce jour à 7 heures. Le temps est toujours maussade, il ne pleut pas mais le ciel est très nuageux et il n'y a pas de brouillard pour l'instant. Le sentier descend pour atteindre le col d'Iratzabaleta (1248 m) puis remonte une crête (1390 m) où l'on retrouve le brouillard épais à nouveau (visibilité réduite à moins de deux mètres). Je fais route avec les nantais (Marie-Annick et Daniel) et dans le brouillard j'aperçois derrière moi deux silhouettes (je pensais que c'était les nantais) et en fait c'est le couple des deux randonneuses (Véronique et Emmanuelle) qui s'étaient perdues dans le brouillard. Nous descendons tous les 5 vers la crête Ugatzé (1170 m), le brouillard se dissipe rapidement, et nous nous dirigeons vers le cayolar (cabanne de berger) Mendikotziague (980 m) et en passant par 3 autres cols (1017, 905 et 940 m) nous commençons la descente vers l'auberge Logibar (375 m) où nous arrivons sous la pluie vers 15 heures. Après avoir pris possession de nos chambres nous passons l'après midi dans les environs de l'auberge et le soleil revient progressivement. Le soir nous mangeons ensemble sous un auvent à l'extérieur de l'auberge (très agréable) et le temps se dégage complètement.
9ème jour - MERCREDI 2 AOUT 2006 – LOGIBAR - SAINTE-ENGRACE (7 H 40).
Le lendemain nous nous levons à 7 H 30 pour partir à 9 heures. Temps très beau. Nous décidons alors de faire un détour hors GR 10 de 2 heures pour passer par la passerelle d'Holzarté ou nous montons en 50 mn (580 m). Magnifique passerelle (voir photos) suspendue. Nous continuons ensuite par le bois d'Holzarté (730 m) en logeant le canyon du même nom pour atteindre le plateau d'Ardakhotchia (980 m) où l'on rejoins le GR 10 à midi. Après une courte pause déjeuner, nous montons au cayolar de Saratzé (1205 m) où je me ravitaille en eau fraîche pour ensuite longer horizontalement une piste forestière pendant 3 km avant de remonter au col d'Anhaou (1383 m). Ensuite la descente continue en longeant les gorges de Kakouéta pour arriver au parc de stationnement de ces gorges (700 m). Le GR 10 emprunte la route D 113 en descente avant de remonter à Sainte-Engrâce (630 m) où l'on se dirige vers le gîte d'étape Senta. Le soir au repas je me retrouve à table avec les deux couples puis un couple de jeunes (Hélène et Benoît) qui vont continuer le chemin pendant près d'une semaine avec nous tous.
10ème jour - JEUDI 3 AOUT 2006 – SAINTE-ENGRACE - ARETTE (4 H 55).
Aujourd'hui dès 6 heures du matin ils s'est mis à pleuvoir comme "vache qui pisse" et le temps de prendre le petit déjeuner et de se préparer, j'ai attendu 1 heure avant de me décider à partir sous la pluie. Sur le topo-guide il est préconisé de prendre par mauvais temps la variante non balisée qui est en fait la route jusqu'à Arette. Ce que je fais ainsi que les autres randonneurs. La pluie redoublait encore d'intensité et au bout de 6 km, j'étais tellement trempé (plus rien n'était sec) que je décide de faire de l'auto-stop. Pas très facile d'ailleurs car les automobilistes hésitent à prendre les randonneurs mouillés et boueux qui pourraient salir l'intérieur de leurs belles voitures ! Finalement un automobiliste espagnol s'arrête et me fait monter dans sa voiture. Très sympathique (Antonio) et en plus il se dirigeait vers la frontière espagnole en passant (obligatoirement) par La-Pierre-Saint-Martin. Il me dépose à moins de deux kilomètres du refuge où j'arrive complètement frigorifié vers 14 heures. Les autres randonneurs ont été plus courageux que moi ils sont monté à pied jusqu'au bout et sous la pluie. Nous nous sommes retrouvés tous dans le même refuge et avons passé l'après midi à faire sécher nos affaires, faire des courses et la lessive. Nous nous sommes tous retrouvés à la même table au repas du soir.
11ème jour - VENDREDI 4 AOUT 2006 – ARETTE - LESCUN (5 H).
Le matin le ciel était nuageux avec des éclaircies. Au moins aujourd'hui on n'aurait pas de pluie. Je pars vers 9 heures suivit de près par les autres randonneurs. Le ciel se dégage aux Arres de Camplong (1767 m) et je continue à monter vers le pas de l'Osque (le brouillard commençait à tomber mais pas trop épais) que l'on gravit par un mur de roche de 8 m (passage délicat) mais j'aime ça. Ensuite le sentier redescend vers la pas d'Azuns (1873 m) où se trouvent en contrebas les cabanes d'Azuns. Je fais un halte à la cabane avec d'autres randonneurs, puis je continue ma descente en passant par le bois du Braca (forêt de hêtres) qui conduit au refuge de Labérouat (1442) aujourd'hui abandonné. Le sentier continue par une piste de ski et ensuite un chemin qui arrive sur une route à l'entrée de Lescun (900 m). Je m'installe au gîte du Pic d'Anie très confortable et passe la fin de l'après midi avec les autres randonneurs dans le village où le soleil a finit par l'emporter. Ce soir la Marie-Annick et Daniel ne se sont pas arrêté dans cette localité car (ils utilisaient la Balaguère) leur gîte se trouvait dans la localité d'Accous.
12ème jour - SAMEDI 5 AOUT 2006 – LESCUN - ETSAUT (6 H).
Départ à 9 heures. Le sentier descend jusqu'à 812 m au pont du Moulin pour remonter ensuite au camping du Lauzart (850 m - où ont campé Hélène et Benoit. Le sentier ensuite monte franchement et arrive à la ferme Lestremeau (1021 m). Le sentier continue par une forêt de hêtres et arrive au plateau de Lhers (997 m - groupe de fermes habitées toute l'année) où je suis rejoint par les deux filles. Ensuite le GR 10 grimpe assez raide dans un champ de fougères dans lequel je rattrape Hélène et Benoît, lourdement chargés, puis les dépasse, le sentier emprunte à nouveau une forêt, je croise d'autres randonneurs et j'arrive au col de Barrancq : col boisé sans vue (1601 m). La descente commence par un beau site pastoral et continue dans une forêt qui débouche à nouveau sur un champ de fougères où la descente se fait par un sentier raide en lacets (arbre calciné par l'orage : voir photos) et arrive enfin au village de Borce. Je passe devant le gîte des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle (écomusée - photos) pour arriver au village d'Etsaut (597 m) en contrebas limitrophe avec Borce. Je me dirige au Gîte "La Garbure" très confortable également. C'est le terminus pour les deux randonneuses Véronique et Emmanuelle qui retournent à Paris.
Point photos
13ème jour - DIMANCHE 6 AOUT 2006 – ETSAUT - REFUGE D'AYOUS (6 H).
Je retrouve mes deux coéquipiers (les Nantais) à 9 heures après le petit-déjeuner et nous commençons la montée vers le chemin de la Mâture (788 m) creusé dans la roche (voir photos). La montée assez raide au début continue par une zone de pâturages qui conduit au plateau de la Baigt de Saint-Cours (1100 m) et ensuite à la cabane du même nom (1560 m) où nous faisons une halte déjeuner près d'un troupeau de vaches. Nous reprenons notre montée vers la Hourquette (col) de Larry (2055 m) pour arriver au col d'Ayous (2185 m) où l'on observe une vue magnifique du pic du Midi d'Ossau et en contrebas du col, le cirque lacustre d'Ayous. La descente rapide au lac Gentau permet d'atteindre facilement le refuge d'Ayous (1947 m) où nous passons la soirée ensoleillée mais fraîche. Refuge très chaleureux mais aux dortoirs très étroits.
14ème jour - LUNDI 7 AOUT 2006 – REFUGE D'AYOUS - GABAS (2 H 40).
Aujourd'hui c'est de nouveau une étape de "repos" puisque celle-ci est entièrement en descente. Le sentier continue par des pâturages rejoins ensuite une forêt pour arriver au barrage de Bious-Artigues (lac artificiel 1417 m). Ensuite le GR 10 emprunte une route en lacets que l'on peut couper par des sentiers et ensuite celle ci nous conduit directement au Chalet Refuge du CAF de Gabas (1027 m).
15ème jour - MARDI 8 AOUT 2006 – GABAS - GOURETTE (9 H).
C'est l'étape la plus longue et la plus haute de ma traversée. Marie-Annick légèrement blessée aux pieds renonce à cette étape et se sert de la Balaguère pour aller jusqu'à Gourette. Son mari Daniel a décidé de faire l'étape avec moi. Nous sommes les seuls du groupe des 10 jours précédents car on n'a plus revu les deux jeunes depuis le col de Barrancq. C'est aussi une des plus belle étapes de ce circuit. Temps très beau au départ le matin. Le sentier monte en lacet dans une forêt (de Piet). Il rejoint ensuite la corniche vertigineuse des Alhas (1130 m), voir les photos, pour ensuite redescendre légèrement au carrefour du chemin de Soussouéou. Ensuite le sentier monte très raide en lacets à nouveau dans une forêt jusqu'à un chemin horizontal d'une ancienne mine de cuivre (1600 m). Le sentier continue à monter par des pentes herbeuses puis des éboulis jusqu'à la Hourquette d'Arre (2465 m). Malheureusement le temps se couvre et en plus avec le froid à mon tour d'être malade (diarrhée). A la descente nous essuyons une forte averse de pluie pendant 30 mn environ et nous arrivons vers 17 heures à la station de ski de Gourette (1346 m) où nous retrouvons la femme de Daniel au refuge du CAF. Soirée de repos bien méritée.
16ème jour - MERCREDI 9 AOUT 2006 – GOURETTE - ARRENS-MARSOUS (5 H 10).
Pour cette dernière étape nous partons à 9 heures tous les trois. Le temps est très beau. Le sentier monte par des pentes herbeuses jusqu'au col de Tortes (1799 m) et je distance fortement mes deux coéquipiers (tellement je suis en forme) de trois quart d'heure environ. Ils me rejoignent au col et je les devance à nouveau car Marie-Annick a de nouveau mal à ses pied (ils mettront 3 heures de plus que moi pour arriver). Le sentier descend jusqu'à la D 918 (route de l'Aubisque) que je suis pendant 5 km jusqu'au col du Soulor où je fais une halte déjeuner. Vers 13 heures je rejoins le col de Saucède (1525 m) pour redescendre par des balcons herbeux et des pâturages en direction du village d'Arrens où j'arrive vers 15 heures. C'est le terminus de ma randonnée. Le soir je me retrouve avec les Nantais et d'autres randonneurs autour de la même table dans le très confortable gîte Camélat.
Point photos
Le lendemain après le petit-déjeuner je fais mes adieux à Marie-Annick et Daniel ainsi qu'un autre couple de randonneurs puis je prend la navette qui me conduit en gare de Lourdes.
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